L’UBE, partenaire de l’Université populaire du climat et de la biodiversité

Portée par Dijon Métropole et soutenu par l’UBE, l’INRAE et Lattitude21 , l’Université populaire du climat et de la biodiversité est un cycle de conférences courtes, ouvertes à tous. Ces conférences ont pour but de diffuser la connaissances scientifique locale sur des sujets liés au climat et à la biodiversité, lors de moment d’échanges et de partages.

Deux conférences sont à venir :

L’écologie, c’est pas pour moi, pas pour nous ?

Animée par Jean-Philippe Pierron, Philosophe à l’Université Bourgogne Europe, directeur de la chaire « valeurs du soin ».

Mercredi 14 mai, 18h30-20h, Salle Henry-Berger de l’espace culturel Tabourot des Accords à Saint-Apollinaire

Alors que les alertes écologique se multiplient, une majorité de personnes continue à vivre comme si de rien n’était. Entre les mobilisations actives d’un côté et les discours climatosceptiques de l’autre, une large zone d’indifférence semble s’installer. Pourquoi ? Est-ce l’effet d’une surcharge d’informations alarmantes ? D’un sentiment d’impuissance face à des enjeux mondiaux ? Ou encore d’une méfiance vis-à-vis de solutions perçues comme trop extrêmes ?

Comprendre ces mécanismes, c’est ouvrir la voie à un changement. Comment transformer cette indifférence en prise de conscience et en action ? Comment faire de l’écologie non pas une contrainte, mais un choix libre et motivant ? Ce n’est pas seulement de « faire la différence », mais de réinventer notre relation à la nature, non plus comme une ressource à exploiter, mais comme notre source, intimement liée à nos existences.

Ma maison, ma voiture : pourquoi on y tient tant ?

Animée par Hervé Marchal, Professeur de sociologie à l’Université de Bourgogne Europe et MSH de Dijon
Mardi 3 juin, de 18h30 à 20h, Salle Polyvalente à Magny-sur-Tille

L’expansion des villes, l’essor de l’automobile et l’étalement urbain ont profondément transformé nos paysages, nos habitudes et nos aspirations. Ce développement s’est souvent fait au détriment des zones rurales et au prix d’une artificialisation croissante des sols.

L’attachement fort à la maison individuelle en est l’un des symboles les plus forts : elle incarne un idéal largement partagé, hérité de décennies d’aménagement centré sur le confort individuel.

Mais aujourd’hui, la crise climatique et l’effondrement de la biodiversité remettent en question ces dynamiques. Au-delà des seules émissions de gaz à effet de serre, c’est tout notre modèle de vie qui mérite d’être interrogé.

À travers des recherches menées sur le terrain, le sociologue Hervé Marchal propose des clés de lecture pour mieux comprendre ces choix et les logiques sociales qui les sous-tendent.

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